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Nous sommes partis 4 semaines au Panama entre le 15 décembre et le 21 janvier (avec une semaine intercalée au Bélize) pour notre voyage de noces. Fan de randonnées, le but était de pouvoir faire quelques jolies randonnées tout en pouvant profiter des beautés du Panama, aller à la découverte des habitants et profiter de quelques plages idylliques.  Voici un récit chronologique, mêlant nos coups de coeur, nos conseils et quelques photos.

Panama City 

Arrivée à Panama City en soirée, on mange légèrement au resto-bar de chez Marc centre-ville avant de se reposer. On  reçoit le briefing le lendemain matin. Plein de conseils pratiques, quelques astuces adaptées à notre itinéraire et on achète une carte téléphonique pour avoir de la data partout. On décide d’aller à pieds jusqu’au marché aux poissons. La marche dure un peu plus d’une heure mais on n’était pas encore habitués à la chaleur. Si c’est votre premier jour, il vaut sans doute mieux éviter la marche. Après le marché aux poissons, on découvre Casco Viejo. Très chouette promenade.

Le lendemain matin, on visite Panama Viejo. Le contraste entre les vielles ruines et les gratte-ciel derrière est saisissant. On apprécie particulièrement le musée  qu’on trouve extrêmement bien fait et qui explique l’histoire du Panama, et notamment la colonisation espagnole. On récupère la voiture de location en début d’après-midi.

El Valle de Anton 

On profite de la région pour réaliser deux belles randonnées. On commence par la plus populaire, l’India Dormida. Il faut payer 3 dollars d’entrée par personne. La promenade offre des vues intéressantes sur toute la vallée. Sans être « facile », elle est accessible au plus grand nombre. Quand on est arrivés au premier sommet (où la plupart des gens font demi-tour), on a continué par une descente très technique (et dans l’autre sens la remonter a été aussi assez sportif) avant de pouvoir remonter et parcourir d’autres sommets. La vue est encore plus belle depuis ces sommets.

Le lendemain on se lance dans la marche pour atteindre le mirador de la Cerro La Gaita. Cela a été toute une expérience pour trouver le début de la balade. On prend d’abord la voiture de location en lançant le GPS. Il nous emmène dans des chemins totalement impraticables avec notre véhicule (un SUV) et où seul un vrai 4x4 aurait pu passer. On fait demi-tour et on demande à l’hôtel si on peut y aller en transport en commun. On nous indique un bus à prendre. Après 40 minutes d’attente et 20 minutes de conduite, celui-ci nous dépose au milieu de nulle part au début d’une route avec juste deux petits bouts asphaltés pour permettre aux voitures de passer.

On marche pendant 3 ou 4 kilomètres sur cette route qui ne fait que monter et descendre de manière assez forte avant de trouver l’entrée de la promenade. Rien n’est indiqué, rien n’est fléché, on se fait aider par quelques locaux pour trouver le début du chemin. Le début est une sorte de champ de boue qui monte extrêmement fort et qui est glissant. Puis on suit un tout petit chemin au milieu de la forêt. Il y a d’énormes nids de fourmis qu’on doit enjamber les uns après les autres. La balade continue et on se demande si on est sur le bon chemin mais comme il n’y en a qu’un seul, on se dit qu’on ne peut pas s’être trompés. On est rassurés quand on arrive dans une petite clairière où on voit le début des escaliers du mirador. 678 marches plus tard (regardez bien chaque marche, une était cassée quand on est passé et ça peut être dangereux), on atteint le sommet pour avoir une vue à couper le souffle.

La structure en bois est au-dessus de la cime des arbres. La vue est incroyable, on peut aussi observer de nombreux oiseaux. Le seul point négatif est qu’il fait très venteux, donc on ne peut pas trop s’attarder au sommet. On décide de redescendre. C’est clairement la plus belle promenade qu’on ait faite au Panama (avec la montée du volcan Baru, voir plus loin dans le compte-rendu). Elle n’est pas très longue (au total ça nous a pris 3H30 aller-retour depuis l’arrêt de bus) mais assez difficile et il est très difficile de trouver des informations dessus. On a croisé uniquement 2 personnes durant la promenade. On avait lu sur certains sites que la balade était payante et qu’il fallait s’inscrire à l’arrivée. Le bureau à l’entrée était vide aussi bien à notre départ qu’à notre arrivée, nous n’avons donc rien payé.

Pedasi 

On profite de Pedasi pour découvrir nos premières plages panaméennes. On part une journée en excursion à Isla Iguana. On partage un bateau avec une famille panaméenne. Départ en matinée et retour en début d’après-midi, suivi d’un repas dans un restaurant de Pedasi. Isla Iguana est tout ce qu’on avait rêvé : une plage de sable blanc, de l’eau translucide (en snorkeling vous pouvez facilement y observer pas mal de poissons intéressants), assez peu de monde (au moment le plus chargée de la journée, on devait être 30 personnes sur l’île) et une faune intéressante (des iguanes, des rapaces, des oiseaux marins,…). L’île a deux plages, l’une de sable blanc très grande et l’autre qui forme une petite crique avec pas mal de rochers.

Le lendemain, on va à la découverte de Playa Venao. On commence par la Cascada Trail qui est une petite promenade sur une propriété privée (qui nous servira aussi de parking pour toute la journée). L’entrée est payante. La promenade est courte, sympa mais sans plus. On se baigne dans une cascade et au sommet on a une belle vue sur Playa Venao.

A Playa Venao, on profite de l’endroit pour se reposer et lire à l’ombre. On assiste aussi au lâchage de centaines de bébés tortues dans l’océan par deux bénévoles qui récupèrent les œufs et les mettent à l’abri. On fait l’aller-retour de toute la plage en marchant. On fait le retour avec le début de coucher du soleil, ce qui offre des couleurs juste exceptionnels. De notre expérience, on a préféré la partie « droite » de Playa Venao (en regardant l’océan en face de vous) qui est plus naturelle. Il y a un seul bar de ce côté-là, mais avec plus de structures (sièges, table, lit,…) à l’ombre. L’autre côté est plus touristique avec beaucoup plus d’hôtels, de restaurants et donc de monde.

Boca Brava

La route jusqu’à Boca Chica  n’était pas de tout repos. Il y avait des travaux qui commençaient peu après la sortie de la Panaméricaine jusqu’au début du village de Bocas Brava. D’ici quelques mois, ça devrait donc être une route parfaite. Pour nous, ça a été un slalom géant entre les véhicules de chantier, les camions et la plupart du temps sur de la terre puisque le goudron avait été retiré.

On a garé notre voiture près du port de Bocs Chica, pour prendre un petit bateau jusque Boca Brava où on logeait. Dormir sur cette île est une superbe expérience. Le nombre de logements y est assez restreint, et offre donc véritablement de petits coins de paradis. Se faire réveiller tous les matins par des singes hurleur est notamment une sacrée expérience.

On a passé une journée en faisant une excursion sur les îles Bolaños, Gamez et Paridas. Pour nous, ce sont les plus belles plages que nous ayons visitées au Panama (mieux que celles de Bocas del Toro et mieux que celles des San Blas). C’est typiquement le décor des cartes postales : sable blanc, cocotier, eau transparente (même s’il n’y a pas grand-chose à voir en snorkeling), île déserte. On a fait cette excursion la veille de Noël (le 24), et il n’y avait personne d’autre que nous sur les trois îles. On a pu voir aussi une dizaine de dauphins nager autour de nous. Cette journée a été une de nos préférées au Panama.

Boquete 

Pour notre premier jour à Boquete, on se lance dans deux randonnées situées à proximité l’une de l’autre. On commence par Las Tres Cascadas. Comme son nom l’indique, une balade qui nous emmène voir trois chutes d’eau. Cela monte très fort avant même d’arriver au début de la promenade. Une fois le début officiel passé, cela monte moins fort. Il y a juste une partie plus technique où une corde est installée pour aider à monter et à descendre. Un conseil, commencez le plus tôt possible. Le post d’entrée ouvre à 8h. On est passé à 8h30 et on était les premiers. On a donc pu profiter seuls des 3 cascades. Sur notre chemin du retour, on a croisé beaucoup de monde (dont des gros groupes). Cela ralentit forcément la marche et surtout ça empêche de pleinement profiter des cascades. A noter que le prix d’entrée est le plus cher que nous ayons eu au Panama pour une ballade, à savoir 10 dollars.

Ensuite, on enchaîne avec le Pipeline Trail. La liaison peut soit se faire en voiture, soit à pieds (comptez une petite heure à pieds). L’entrée était fixée à 5 dollars. On a beaucoup moins aimé cette promenade. Par rapport aux trois cascades, elle est nettement moins bien. La cascade finale est haute mais le trajet est assez banal pour y arriver. Par contre, la faune y est plus importante. On a pu observer pas mal de singes juste au-dessus de nous et quelques oiseaux intéressants.

Le lendemain, on a fait des descentes en rappel avec Tree Trek Boquete Adventure Park. C’était une super expérience. On fait 10 descentes en rappel les unes à la suite de l’autre au milieu d’un superbe parc avec des arbres, des cours d’eau, des ponts de singe. Le personnel était en plus super sympa. Une activité qu’on a adorée. Ensuite on a été dormir tôt pour se préparer psychologiquement à la plus grosse randonnée de notre séjour, la montée du volcan Baru.

Notre hôtel organisait un taxi pour ceux qui veulent faire l’ascension de nuit (on est 4 ce soir-là à partir de notre hôtel). SI vous avez une voiture, c’est encore plus simple de vous garer à l’entrée du parc (sur la gauche de la route, il y a plein de place pour des voitures). On avait tout lu et tout entendu sur cette ascension. On l’a donc finalement faite sans guide, mais bien équipés (lampe frontale, vêtement pour le froid dans le sac,…). La montée est assez éreintante physiquement mais n’est pas difficile techniquement. Ce sont des chemins où il est facile de marcher même si les dénivelés sont très importants. On a été très rapides et on a bouclé la montée en 4h45. On est donc arrivé au sommet à 5h, ce qui n’était pas forcément bien car il fait très froid en haut jusqu’au lever du soleil. Malgré nos vêtements pour le froid (vestes en polar, bonnets, gants,…), l’attente en haut a été longue et froide, même après s’être mis à l’abri de buissons avant d’escaler les derniers rochers pour atteindre le sommet.

En haut, le spectacle est juste incroyable. On voit les premières lueurs du jour percer, puis le soleil se lever. Il faisait nuageux mais ça rend le spectacle encore plus beau. Le vent est important, les nuages bougent donc rapidement. On voit parfaitement la côte Pacifique, on aperçoit un bout de la côte Caraïbes entre les nuages.

Ce jour-là, on était une grosse vingtaine à faire l’ascension à pieds. Au moins la moitié sont arrivés après le lever du soleil car ils étaient plus lents ou sont partis trop tard. Le timing de départ et votre rythme de marche sont vraiment primordiaux pour vivre une expérience inoubliable. Sans compter qu’une soixantaine de personnes sont amenées par des 4x4 au sommet. Et quand elles débarquent, le sommet est quasiment rempli. Les deux personnes parties avec nous de notre hôtel se sont fait dépasser par les 4x4 dans les derniers kilomètres. En plus de la poussière générée dans la montée, ils n’ont pas osé escalader jusqu’au sommet car il y avait déjà beaucoup trop de monde. Dommage après une telle ascension. Les personnes arrivées en 4x4 restent une petite heure au sommet. On a donc attendu qu’elles partent pour pouvoir profiter de la vue, en plein jour, sans être noyé de monde. A la fin on était plus que 3 au sommet, ce qui nous a permis d’encore plus profiter des lieux.

La descente est assez monotone, et nous a pris environ 4h. Certaines parties du chemin sont assez dangereuses car rendues très glissantes après le passage des 4x4. On était contents d’arriver en bas et de prendre un taxi pour rentrer à l’hôtel pour un repos bien mérité.

Le lendemain matin, on a repris la route pour Almirante où on laissait notre voiture. On a trouvé la route entre Boquete et Almirante superbe dans la Reserva Forestal de Fortuna. Si on avait su, on aurait même bien passé une nuit là-bas même si le tourisme y a l’air encore assez peu développé.

Bocas del Toro 

Arrivée à Almirante pour déposer la voiture. Comme elle était sale, on décide de passer au car wash. Si vous voulez faire la même chose, prévoyez un peu de temps. Il nous a fallu plus de 2h30 pour avoir la voiture, alors qu’il n’y avait pas de queue. Le lavage est manuel et est fait dans les moindres détails. La possibilité de déposer la voiture à Almirante, en réservant via Tout Panama, est un vrai plus au niveau pratique.

On a passé au total 6 nuits à Bocas del Toro. 2 nuits à Isla Colon et 4 nuits à Isla Bastimentos (deux fois deux nuits dans des hôtels différents). On est arrivé le 30 décembre, autant dire qu’Isla Colon était particulièrement remplie. Notamment avec beaucoup de vingtenaires venus faire la fête pour le Nouvel An.

Sur Isla Colon, on a logé deux nuits entre le centre-ville et Playa Bluff. A refaire, on aurait sans doute choisi une autre localisation, soit totalement dans le centre, soit à proximité à pieds d’une des belles plages de l’île. On était toujours dépendants des transports, et il nous a parfois fallu 30 minutes pour trouver un taxi où il y avait encore de la place pour 2 personnes.

On a moins aimé Isla Colon. Beaucoup de monde, des plages sympas mais moins belles qu’à certains autres endroits du Panama (notamment dans le Golfe du Chiriqui) et surtout beaucoup plus bondées. Un des points positifs par contre c’est l’endroit où les Panaméens parlent le plus l’anglais. Vu notre niveau d’espagnol, c’était intéressant.

Par contre, on est tombé sous le charme d’Isla Bastimentos. On a logé dans deux resorts coupés du monde extérieur (voir coups de cœur logement). Entre la jungle et l’eau, à chaque fois dans un décor tout simplement magique. On a passé une journée à Red Frog Beach et une journée dans les îles Zapatilla (excursion via l’hôtel Eclypse del Mar). Zapitilla a vraiment été notre coup de cœur de Bocas del Toro (malgré de la pluie, ce qui rendait le contraste entre le ciel, la plage et l'eau encore plus beau). La 3^e saison de Koh Lanta a été tournée là-bas. Il y a de grandes chances que certains locaux vous en parlent quand ils vous entendent parler en français. On a rencontré plusieurs qui ont travaillé sur le tournage. C’est le cliché même d’une île déserte idyllique. Avec un peu de chance, vous pouvez aussi y observer des dauphins.

Après nos 6 nuits, nous avons pris l’avion à l’aéroport de Bocas del Toro pour rentrer à PanamaCity.

Panama City

On arrive en soirée avant de repartir le lendemain matin en avion pour le Belize. On en profite pour aller manger à La fonda lo que hay. Une superbe expérience (à lire plus loin).

Nous sommes partis une semaine au Belize 

Beau complément au Panama, il n’y a qu’un vol par semaine entre les deux pays donc ça ne permet pas d’être très flexible dans les dates du voyage.

Panama City 

On arrive en soirée et on part dans la nuit pour les San Blas.

San Blas 

On a opté pour l’option San Blas Détente, avec deux nuits sur place. Passer via Tout Panama nous a vraiment facilités la vie. Après tout ce qu’on avait lu et entendu sur les San Blas, on a été très agréablement surpris par l’infrastructure de notre île. La cabane où nous dormions était simple mais suffisante pour passer deux nuits. La terrasse à l’arrière qui permet de plonger directement dans l’eau est juste parfaite. Pour le repas, on pouvait choisir entre plusieurs plats (poissons, poulpes et poulet la plupart du temps, avec une option homard moyennant supplément). L’île est bien plus grande que les autres dans l’archipel mais ne perd pas son côté paradisiaque pour autant.

La communication avec les hôtes est compliquée, sachant que la plupart ne parlent ni anglais, ni espagnol. Ce n’est donc pas facile de comprendre quand vous partez en excursion ou quand vous devez quitter l’île. Deux petits exemples. Tout Panama nous avait confirmé que nous ferions 2 excursions durant les 3 jours. Le premier jour, rien. Le deuxième jour, on prend le petit-déjeuner puis on patiente sur la plage. Un bateau arrive, une partie des gens logeant sur l’île partent mais pas nous. Puis vers 11h, un bateau arrive pour nous. Le troisième jour, on s’attend donc à une deuxième excursion. Au final, il n’en sera rien. Aucun des bateaux ne nous prend pour partir.

Ce même troisième jour, on nous dit que le check out est à 9h, alors qu’on prévoyait un retour à Panama City vers 19h. A 8h20, on vient frapper à notre porte pour nous dire que notre bateau est là et qu’on doit quitter tout de suite le bungalow. On finit vite de boucler nos affaires, on arrive au ponton pour prendre le bateau et on nous dit que finalement ce n’est pas pour nous. Ils nous proposent d’aller dans d’autres bungalows pour patienter, bungalows ravagés par les puces et avec une toilette sans chasse (on a supposé que c’étaient d’anciens bungalows aujourd’hui non utilisés).

Malgré ça, ça n’enlève rien au côté magique des lieux. L’île est superbe, l’eau est transparente et offre quelques petites surprises comme des étoiles de mers mais aussi des requins (on les a vus quand nous étions hors de l’eau, ils sont inoffensifs pour les humains). Des kayaks sont à disposition, faire le tour de l’île est assez agréable.

L’excursion du deuxième jour était juste parfaite. On arrive d’abord sur une petite île avec un restaurant sur pilotis. On est seuls sur la plage, avec des hamacs dans l’eau. On se croit vraiment dans un décor de carte postale. On mange là puis direction une piscine naturelle, tout aussi splendide (même si savoir qu’elle a été créée à cause d’un tsunami nous fait perdre un peu d’enthousiasme). Ensuite on repart vers une autre île, beaucoup plus touristique. C’est une des rares plages « bondées » qu’on a vues au Panama (avec Red Frog Beach et Playa Bluff à Bocas del Toro). Le lieu est superbe mais moins paisible que ce qu’on a pu profiter lors de notre séjour.

Panama City

On rentre des San Blas vers 19h. Le lendemain matin, on va enfin visiter l’écluse de Miraflores pour voir les derniers bateaux de la matinée passer. Même si l’expérience n’est pas incroyable (surtout avec le musée en travaux), ça reste un incontournable du Panama. Après la visite, il est malheureusement temps de rentrer à l’hôtel, de prendre nos affaires et de prendre l’avion pour rentrer.

Nos 3 coups de cœur au niveau des hôtels et des restaurants (les coups de cœurs ne sont pas mis dans un ordre logique)

Hôtel 

Golden Frog Inn à El Valle de Anton : chambres simples mais suffisantes. C’est surtout l’extérieur et le coin piscine qui nous a conquis. C’est un véritable havre de paix un peu en dehors du centre (sans voiture c’est sans doute plus compliqué). Le personnel était aussi très sympathique et toujours là pour nous aider même s’ils ne parlaient quasiment qu’espagnol (à l’exception d’une membre du personnel).

Eclypse del Mar à Isla Bastimentos à Bocas del Toro : On avait opté pour les petits chalets sur pilotis au-dessus de l’eau. Les chalets offrent un super confort et une expérience inoubliable. Si vous prenez le ponton et entrez dans la forêt, vous pourrez croiser une série d’animaux : paresseux, singes, caïmans,… N’hésitez pas à demander de l’aide à un des employés si vous n’observez pas directement les animaux. On est passé par l’hôtel pour une excursion (du snorkeling puis la visite des îles Zapatillas). C’est clairement le meilleur guide qu’on a eu au Panama. Super sympa, qui adapte le trajet et la journée selon la météo et selon nos envies.

La Loma Lodge aussi à Isla Bastimentos à Bocas del Toro (pas dans les partenaires de Tout Panama, mais un lieu exceptionnel pour des moments spéciaux ) : comme c’était notre voyage de noces, on avait décidé de se faire plaisir. Une chambre au milieu de la jungle, ouverte sur celle-ci. Un endroit vraiment magique et sans doute unique au monde. Le prix est très élevé mais si vous avez du budget ou que vous voulez fêter une occasion particulière, c’est le meilleur endroit pour le faire. Y passer 2 nuits est sans doute le mieux. La nourriture est excellente et tout est cultivé sur place. La visite du potager, du jardin et de la ferme à cacao vaut notamment le détour.

Restaurant 

Arboloco sur Isla Colon à Bocas del Toro : restaurant afro-carribéen à Isla Colon. Il est situé entre le centre-ville et Playa Bluff. Le décor est assez sympa fait quasi uniquement en bois et vous plonge directement dans l’ambiance Caraïbes. La nourriture est très savoureuse, assez différente de ce qu’on a goûté ailleurs au Panama (mention spéciale pour leurs crevettes à la coco notamment) . Il vaut mieux réserver avant d’y aller (c’est souvent complet) et bien mettre de l’antimoustique, sinon vous finirez mangés par les moustiques avant la fin du repas.

Ngadri Gastronomia Panamena à Boquete : restaurant à quelques rues du centre de Boquete, un peu excentré de la rue principale. Si on ne nous l’avait pas conseillé, on n’aurait pas été jusque-là. Restaurant qui ne sert que des produits locaux et de saison, et qui propose également des options vegan. On a eu un énorme coup de cœur pour leur poulpe caramélisé en entrée. En plus, les prix sont assez bas pour la qualité de la nourriture et aussi le soin accordé au dressage des assiettes.

La fonda lo que hay à Panama City : le restaurant à ne pas rater quand vous êtes à Casco Viejo. Je pense que le restaurant est devenu très populaire ces derniers temps grâce à son élection parmi les 50 meilleurs restaurants latino-américains au monde. Le restaurant ne prend pas de réservation et est tout le temps plein. Nous y sommes allés en début de service (17h30), avons trouvé une des dernières tables libres. Quand nous sommes ressortis (vers 20h), plus de 30 personnes attendaient à l’entrée ou dehors sur le trottoir. Des plats à partager succulents et avec plus de saveurs de finesse que dans les autres restaurants panaméens où on a mangé (même le poulet frit était délicieux). Le serveur nous avait conseillé de prendre 4 plats à partager pour 2. C’était beaucoup trop, surtout en ayant pris la pêche du jour. Le mieux est de commencer par 2 plats puis commander au fur et à mesure, en fonction de votre faim.

Si c'était à refaire...

On ne changerait pas grand-chose dans notre voyage. On retirerait sans doute 3 nuits à Bocas del Toro mais on était tenus par d'un côté l'envie de passer le Nouvel An et de l'autre par le fait que l'avion entre le Panama et le Belize n'est que le vendredi. Et on remplacerait ces 3 nuits, soit par quelques nuits près d'Isla Coiba, ou à Santa Fe, et une nuit entre Boquete et Almirante.